Parrainer un chat : Louloute
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- Nom :Louloute
- Statut :Au paradis
- Sexe :Femelle
- Race :Européen
- Naissance :01/06/1999
- Age :24 ans et 10 mois
- Zone :Montargis
- Mme Noël - 06 79 64 23 88
Après un petit passage médical dont elle est désormais sortie, elle est adorable, très caline et en bonne santé désormais. En attendant d’être adoptée, elle a une marraine.
Nouvelle du /1/6/2014 : elle a une petite baisse de forme et son analyse sanguine récente n’est pas au top. Nous espérons que c’est une alerte sans gravité du fait de son âge. Elle n’en a pas perdu pour autant son appétit, et est bien gourmande de ses petites boites.
PARRAIN/MARRAINE : Merci à Caroline.
Info du 01/10/2014 : Notre petite Louloute vient de partir au paradis. Ces derniers temps, son état de santé s’est beaucoup dégradé, son foie, ses reins ne suivaient plus. Cette petite mère qui avait été jetée lâchement à la rue, aura eu au moins, une fin de vie heureuse parmi nous. Nous ne t’oublierons jamais. Repose en paix.
Une histoire de chat au hasard...
Le rêve de Maman.
10/05/10
Voilà deux mois que mes frères et moi avons ouvert les yeux. Nous habitons à 4 dans une forêt avec Maman. Il fait chaud auprès de Maman. L’air est chaud aussi. Maman partage le lait qui lui reste. Car Maman est très fatiguée : elle doit veiller sur nous, se retaper de notre venue au monde et chercher à manger pour elle. Même si elle ramène une grosse souris, nous sommes trop petits pour participer au festin. Maman essaie donc de bien manger et de nous en faire profiter quand nous têtons.
Maman nous a raconté une belle histoire un jour, pour nous endormir : là où elle habitait avant, elle avait tous les jours des caresses, une gamelle propre avec des bonnes croquettes, une couverture sèche et douillette pour dormir. Elle nous a confié que son plus grand rêve est que nous, ses 3 bébés, connaissions un jour cette vie de luxe. J’ai regardé Maman avant de m’endormir : elle regardait le ciel et faisait une prière pour une vie meilleure.
Ce midi, Maman est partie chercher à manger. Elle a pris soin de nous laisser à l’ombre d’un arbre. « Restez ensemble, mes bébés chéris, je reviens vite pour vous nourrir », nous a conseillé Maman. Nous sommes restés bien sages près de l’arbre, blottis tous les trois, les uns contre les autres : on ne voulait pas désobéir à Maman. On en a profité pour dormir. Quand je me suis réveillé, le ciel s’était assombri, puis s’est éclairci. J’avais faim. Mes soeurs aussi avaient faim. Maman était en retard. Elle avait sûrement du mal à trouver à manger. Le ciel s’est de nouveau assombri. On avait mal au ventre tellement on avait faim. Maman nous manquait. J’ai eu une idée et l’ai partagée avec mes sœurs : « et si on goûtait une feuille ? » Mais ça n’était pas facile à manger : têter le ventre de Maman est aussi bien plus agréable !
On a à nouveau dormi pour passer le temps. Ma sœur avait encore plus mal au ventre que nous deux. C’était la plus petite des bébés aussi. Maman n’est toujours pas revenue. Où es-tu Maman ?
Soudain, j’ai entendu un bruit qui nous a réveillés tous les trois : ça n’était pas Maman ! J’ai eu très peur. Je n’avais jamais vu ça : c’était un homme ! Il a regardé aux alentours pour nous aider à trouver Maman. Il n’avait pas l’air méchant mais nous n’étions pas très rassurés. Il nous a soulevés de terre et nous a pris dans ses bras. Etait-ce le début du rêve de Maman ?
Cet homme au gros cœur nous a confiés à l’association Minouch’kat. Aujourd’hui, moi, c’est Berlioz, et mes sœurs répondent aux prénoms de Curieuse et Aquarelle. On n’a pas Maman avec nous mais on a plein de copains. L’un des copains ressemble fort à Maman : elle s’appelle Lagune et est là depuis longtemps. Ma sœur Aquarelle mange des médicaments tous les jours car elle est toujours très faible et a mal au ventre. On connaît désormais ce dont parlait Maman : une gamelle pleine, des caresses et une couverture sèche et douillette pour dormir.
Cependant, on se surprend à rêver d’autre chose : une famille rien qu’à nous ! Même séparés, même si on ne voit plus tous nos copains, ça n’est pas grave. On serait encore plus heureux qu’aujourd’hui !