Non, vous ne rêvez pas. Mais,  jusqu’où l’humain est-il prêt à aller pour la science ??? Ca fait peur !! Une découverte sur le sida du chat.

Article paru dans le journal France-Soir de septembre 2011 :

 » VIH : Les chats fluorescents nouveau moyen de lutte ?

C’est une étude fraîchement menée. Trois chatons génétiquement modifiés ont été rendus fluorescents pour aider les chercheurs à comprendre comment les félins luttent contre le SIDA.

C’est une curieuse information. On a même du mal y croire. Des chercheurs du Minnesota aux Etats-Unis viennent de rendre fluorescents trois chatons. Si cette modification génétique avait déjà été appliquée à des poissons, des porcs ou des souris, c’est la première fois qu’elle est appliquée à des félins. Rendre les animaux fluorescents n’était pas une fin pour les chercheurs mais plutôt le moyen de savoir si leur expérimentation a réussi. Ces derniers étudient en effet les effets du Sida chez les félins. Baptisé FIV, le virus tue chaque année de nombreux chats.

Les chercheurs optimistes

La mère des chatons a subie une modification génétique qui lui permet de résister au FIV. Cette « immunité », transmise aux chatons a été associée au gène fluorescent. Cela permet donc aux chercheurs de voir s’ils continuent de bénéficier ou non de la résistance de leur mère. A l’origine, 22 chattes ont été fécondées par une trentaine d’ovules censés être résistants au FIV. Seuls ces trois chatons ont survécu.

Veillant sur eux, les scientifiques étudieront leur résistance ou non au FIV au cours de leur vie. Ils semblent optimistes. Ces recherches permettent de mieux comprendre comment les cellules empêchent le virus de se développer mais n’ont pas pour autant de retombées directes pour l’homme.

Qu’est-ce que le Virus de l’immunodéficience féline (FIV) ?

Comme les humains, les chats peuvent être touchés par le virus du Sida. Différent du VIH, ce virus en est pourtant un cousin. Il a été découvert en 1986 et rend le chat infecté immunodéficient, donc vulnérable aux infections. Le virus n’est pas transmissible aux humains. Dans la grande famille des félins, seuls les chats sont touchés par le FIV. Cette maladie qui se transmet généralement par la salive, lors de morsures ou de contacts fréquents par exemple, touche très peu les chats domestiques et encore moins ceux qui vivent en appartement. On estime cependant que 15% des chats errants sont porteurs de la maladie. Tous ne la développeront pas pour autant. Comme la maladie n’a pas de symptôme propre, beaucoup de problèmes de santé peuvent en être sa manifestation. On peut néanmoins généralement observer une fatigue, un amaigrissement, des diarrhées qui ne guérissent pas, des infections des yeux ou de la bouche ou encore des abcès chez des chats malades. Il n’existe pas de traitement réellement efficace à ce jour contre le FIV.  »

Seuls trois chatons on survécu sur une trentaine d’ovules fécondés ( SIPA/Mayo Clinic )