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Hélas, le destin de beaucoup d’entre eux.
30/07/11
Combien de personne autour de moi !! Aujourd’hui j’ai accompli une semaine. Quelle joie d’être dans ce monde !
Mois 1 : Tant d’affection donnée par ma maman. Je suis aux anges avec ma maman.
Mois 2 : Aujourd’hui ils m’ont séparé de maman. Elle était très inquiète, et avec ses yeux elle me dit adieu. J’espère que ma nouvelle « famille humaine » me soignera aussi bien qu’elle le faisait.
Mois 3 : Je grandis très vite et tout ce qu’il y a autour de moi attire ma curiosité. Il y a plusieurs enfants aussi dans la maison et pour moi ils sont comme « des frères ».
Mois 5 : Aujourd’hui, je me suis fait gronder. Ma mère s’est fâchée parce que j’ai fait « pipi » à l’intérieur de la maison, mais jamais ils ne m’avaient dit où je devais le faire ! En plus, je dors dans une armoire et je ne le supporte plus !
Mois 6 : Je suis un chat heureux. J’ai la chaleur d’un foyer, je me sens protégé et en sécurité. Je sens que ma famille humaine m’aime et me considère beaucoup. Lorsqu’ils sont à la table, ils me laissent manger avec eux.
Mois 12 : Aujourd’hui, j’ai un an. Je suis un chat adulte. Mes maîtres disent que je suis plus grand que ce qu’ils avaient imaginé. Je suis sûr qu’ils sont fiers de moi !!
Mois 13 : Je me sens très mal aujourd’hui. « Mon frère » m’a pris ma balle. Je n’ai jamais pris ses jouets moi, j’ai donc décidé de lui reprendre. Mais mes pattes ont des griffes et je lui ai fait mal sans le vouloir. Après cela, ils m’ont enfermé. Ils disent qui vont me mettre en observation et que je suis mauvais. Je ne comprends pas ce qu’il se passe.
Mois 14 : Plus rien n’est pareil. Ils ne me laissent plus sortir dans le jardin. Je me sens très seul, ma famille ne m’aime plus ?? Parfois ils oublient que j’ai faim et soif.
Mois 15 :
Aujourd’hui, ils m’ont laissé sortir au jardin. Je crois que ma famille m’a pardonné et j’étais si content que je sautais de joie. En plus, il m’emmène avec eux en promenade. Nous prenons la route et quelques minutes plus tard, on s’arrête faire une pause.
Quand ils ont ouvert la portière, j’étais le premier a me précipiter dehors tellement j’étais heureux !
Mais, je ne comprends pas pourquoi ils ont fermé la portière derrière moi et sont partis s’en rien dire « attendez, attendez ! Ils ….Ils m’ont oublié !?
J’ai couru derrière la voiture aussi vite que je pouvais. Mon angoisse grandissait au fur et à mesure qu’ils s’éloignaient. Ils m’ont belle et bien oublié !!!
Mois 16 : J’ai essayé en vain de retourner à maison. Je me sens seul et perdu ! En chemin, je rencontre des personnes au bon cœur qui, me voyant triste, me donnent un peu a manger. Je les remercie du regard et du fond de mon âme. J’aurais bien voulu qu’ils m’adoptent mais tout ce qu’ils disent c’est « pauvre chaton qui s’est perdu ».
Mois 17 : L’autre jour, je passais prêt d’une école et j’ai vu beaucoup de jeunes garçons qui ressemblaient à mon « frère ». Mais quand je me suis rapproché, ils se sont mis à courir après moi et à me lancer des pierres en jouant à celui qui réussirait à me toucher. Malheureusement, une de ces pierres m’a atteint l’œil et depuis je ne vois plus avec.
Mois 18 : Je suis très maigre et mon aspect physique a changé. Depuis que j’ai perdu mon œil les gens me chasse de plus en plus à coups de balais lorsque je cherche seulement un petit coin d’ombre où me reposer.
Mois 19 :
Aujourd’hui, en essayant de traverser la route où passent toutes les voitures, une d’entre elle m’a roulé dessus. J’étais pourtant encore en lieu sûr dans le caniveau, mais jamais je n’oublierai le regard de satisfaction du conducteur, qui volontairement a fait un écart vers moi pour me heurter. Heureusement qu’il ne m’a pas tué, mais juste disloqué la hanche. Je ne peux presque plus marcher.
La douleur est terrible, mes pattes postérieures ne me répondent plus et avec difficultés j’ai pu me traîner vers un peu d’herbe à coté du chemin.
Mois 20 :
J’ai passé 10 jours sous le soleil, la pluie, le froid, sans manger. Je ne peux pas bouger et la douleur est insupportable. En plus, je sens très mauvais et je perds mes poils. Je suis quasi inconscient.
Mais une force étrange m’a fait ouvrir les yeux. Une douce voix : « Pauvre chaton, regardez comment ils l’ont laissé », disait elle. C’était une vieille dame accompagnée d’un monsieur en blouse blanche. Ils commencèrent à me caresser et le monsieur dit a la dame : « Je suis désolé madame ! mais ce chat est en trop mauvais état physique. Il n’y a pas de remède. Le mieux serait d’atténuer ces souffrances. » La gentille dame s’est mise à pleurer et acquiesça de la tête.
J’ai juste senti la piqûre de l’injection et je me suis endormi pour toujours en me demandant pourquoi je suis né si personne ne voulait de moi … «
Conclusion :
La solution n’est pas de jeter un chat à la rue, mais de l’éduquer. Ne convertissez pas une compagnie agréable en un problème.
Si vous avez des soucis pour éduquer votre chat, le mieux est d’en parler avec votre vétérinaire ou un dresseur spécialisé qui vous expliquera clairement les raisons de son comportement, afin d’éviter la mauvaise compréhension.
Et surtout, si vous n’êtes pas capable d’assumer la responsabilité, l’engagement tout au long de la vie d’un animal, et l’aimer, le soigner, le protéger, le choyer, le respecter, l’accepter, le comprendre, etc… comme il se doit : N’EN PRENEZ PAS !!!!
La vraie histoire de Cosette.
20/01/11
Bonjour,
Vous ne me connaissez pas, je suis juste une petite chatte de gouttière…
J’ai oublié le nom que vous m’aviez donné petite…
Je ne me souviens plus très bien de maman non plus… C’était il y a si longtemps. Et je suis restée si peu de temps avec elle… Je me souviens que les gens la trouvaient très belle, très gentille. Elle était écaille de tortue. Noire et rousse. Alors ses maîtres, très gentils par ailleurs lui ont laissé faire une portée pour avoir de jolis et gentils chatons comme elle… Notre papa, un illustre inconnu, je ne sais pas qui il est, sûrement un matou du quartier…
Ils n’ont pas été déçus par notre naissance ! 5 frères et sœurs que nous étions… Deux noirs, un rouquin et moi et ma sœur, écaille de tortue comme maman… Mais moi au lieu d’être noire et rousse, j’étais bleue et crème ! Magnifique disaient de moi les gens qui venaient nous voir ! Ils étaient en extase…
Nous étions en bonne santé, bien traités, alors forcément nos maîtres n’ont eu aucun mal à nous placer.
Je suis partie à l’âge de 8 semaines dans une famille gentille… J’avais droit aux câlins, à dormir dans leur lit. Ils m’avaient mis un beau collier avec des perles argentées et une jolie clochette. Nous habitions en appartement. Parfois la femme pestait après moi quand j’étais en chaleur et miaulais la nuit ou faisais pipi sur son canapé… Mais elle m’aimait bien je pense… Elle me prenait sur les genoux et j’adorais ses caresses et je ronronnais…
Et puis… Et puis, il y a eu beaucoup de cartons dans l’appartement. Et puis, les pièces se sont vidées. On s’occupait moins de moi… mais ce n’était pas grave. Ils étaient occupés, je comprenais. Et puis, j’entendais parler d’une maison avec un jardin, qu’il y aurait des enfants bientôt… Et puis… Je n’ai pas compris. Le dernier carton est parti. Le monsieur m’a prise dans les bras et on a descendu l’escalier. Cet escalier qui m’intriguait tant et où je n’avais pas le droit d’aller… On est sortis. Et moi j’étais toute apeurée parce que je ne connaissais pas dehors… Il y avait de grands bâtiments. C’était immense en bas… Moi je voyais ça de mon 4ème étage. En bas, ça faisait peur. Il m’a posée par terre… Et j’ai trouvé bizarre la sensation de l’herbe sur mes coussinets habitués à la moquette… Une voiture a démarré juste à coté de nous, j’ai couru sous un buisson pour me réfugier. Je suis restée longtemps sous le buisson. J’ai attendu la nuit… Quand je suis sortie le monsieur était parti… J’ai attendu… Des jours entiers qu’il revienne me chercher. Il m’avait certainement oubliée… J’ai attendu… sous mon buisson.
Et j’ai eu faim alors je suis allée vers les gens que je croisais. Certains étaient gentils et m’ont donné des caresses et à manger. Un peu. Mais d’autres m’ont chassée… m’ont frappée. J’ai attendu… J’ai fait connaissance avec les chats du coin. Des chats faméliques qui m’attaquaient… J’ai fait connaissance aussi avec les chiens… Plusieurs fois ils ont failli m’attraper et me tuer. Par chance j’ai réussi à leur échapper. Je voyais parfois des gens avec ces chiens… J’ai attendu. Longtemps. J’ai perdu mon joli collier, avec sa clochette. J’ai eu des bébés moi aussi, plusieurs fois, mais peu ont survécu… J’ai attendu.
Et je suis tombée malade. Les yeux. J’avais si mal qu’à force de me gratter, j’ai perdu un œil… L’autre, je n’y voyais quasiment plus… Alors je suis restée sous mon buisson. Des gens gentils me donnaient à manger, juste à coté du buisson. Mais vous savez, dans ce quartier les gens comme les chats sont miséreux… Personne ne pouvait me soigner.
Et puis un jour, alors que je sentais la fin peut-être arriver bientôt, j’avais perdu mes derniers chatons depuis peu d’une fausse couche, un monsieur est arrivé. Un jeune monsieur. Et bien que je n’étais plus très belle, borgne, le poil miteux, il m’a câlinée, m’a nourrie quelques jours. Il a regardé mes yeux et a pleuré… J’ai appris qu’il était étudiant en médecine. Et qu’il ne pouvait pas me recueillir, lui aussi… Et que c’est ça qui le faisait pleurer. Il faisait chaud ce jour là. Une jeune femme est arrivée avec ce monsieur. Elle avait une caisse. Je me souviens petite que les gens avaient une caisse comme celle là… alors je suis rentrée dedans. J’étais si fatiguée… Le voyage a été long. Il faisait très chaud dans la voiture. J’avais peur, j’avais soif. Je miaulais. La jeune femme me parlait, je me souviens. On est arrivés quelque part où on m’a soignée durant plusieurs jours. Je n’étais pas heureuse au départ en cage mais la dame était gentille, me nourrissait bien… Elle a soigné mon œil. A présent j’y vois un tout petit peu mais très mal. Elle m’a opérée aussi. J’avais un reste de placenta pourri dans l’utérus suite à ma fausse couche… Cela m’aurait tuée. Et ces années dehors à me battre contre les chats et les chiens m’ont laissé en souvenir le fiv, le sida du chat…. Aujourd’hui encore je déteste les chats et les chiens. J’en ai très peur, voyez-vous.
Maintenant je vais mieux. Je suis dans une association qui prend soin des chats comme moi, malades ou sauvages. Moi je ne suis pas sauvage. J’aime beaucoup les câlins… Nous sommes nombreux là-bas. Roméo, Baloo (lui a très peur des gens… il n’a pas connu comme moi petite la chaleur d’un foyer). Je me repose. Et je n’attends plus le retour de ce monsieur… Il ne reviendra jamais. Parfois je pense à mes frères et sœurs… Que sont-ils devenus, eux ? Attendent-ils eux aussi un monsieur ou une dame ? Un jeune étudiant en médecine pleurera-t-il sur leurs yeux malades ? Une jeune femme fera-t-elle 200 kilomètres en voiture pour eux ? Ma maman serait bien triste d’apprendre mon histoire… Et les gens qui l’adorent aussi… Ils disaient qu’ils la feraient opérer après une portée… ils ne pensaient pas que les gens auxquels ils m’avaient confiée feraient cela…. Ils étaient si gentils, qu’ils disaient…
Le jeune étudiant en médecine m’a baptisée Cosette car j’habitais rue Victor Hugo. Cosette, j’aime bien. J’ai croisé Gavroche ( !) chez cette jeune femme. Elle l’avait fait castrer, il m’a dit. Oh bien sûr un mauvais moment à passer durant 24h… J’ai pensé à mes bébés.. à ceux qui ont survécu. Peut-être ont ils été adoptés… S’il vous plaît, vous qui les avez recueillis, faites les stériliser. Ils n’auront pas de chatons à vivre ce qu’a vécu leur grand-mère… Cosette à La Maison de l’Espoir Retrouvé.
Cette histoire est celle d’une petite minette trouvée cet été à Alençon… Ce texte a été écrit par Hélène, une protectrice qui se désespère de voir le message prônant la stérilisation encore si mal compris et si peu relayée. Lisez-la, racontez-la, à vos amis et surtout à vos enfants car c’est sur eux que nous comptons pour que demain, un demain toujours trop éloigné, cessent de naître les fameuses portées de chatons « à donner contre bons soins »… Ajouter une légende L’HISTOIRE VRAIE DE COSETTE (plaidoyer pour la stérilisation).
L’histoire d’Oscar.
30/06/10
L’année dernière, après un accident tragique causé par une moissonneuse-batteuse, Oscar le chat avait perdu ses deux pattes arrière et tout espoir de pouvoir à nouveau courir et sauter. Mais grâce à des propriétaires aventureux et à un chirurgien neuro-orthopédique britannique, cela devrait bientôt changer. Voir le document de la BBC
Vendredi 25 juin, Oscar a fait le tour des journaux du monde entier : il est le premier chat à avoir été muni d’une paire de pattes bioniques. L’extrémité métallique de chaque patte a été vissée à même l’os au niveau du moignon, amputé au niveau des chevilles, et recouverte d’un produit qui aide les cellules osseuses à se reconstituer autour. La peau du chat a repoussé par dessus, formant comme un manchon naturel qui évite les infections. Les implants ont été conçus pour se greffer aux os comme «les bois des cerfs se développent à travers la peau» et se terminent par deux extrémités articulées et équipées de coussinets, qui reproduisent de leur mieux la souplesse de la démarche si particulière des félins.
Gordon Blunn, responsable de l’unité d’ingéniérie biomédicale de l’University College de Londres, qui a dirigé l’équipe ayant fabriqué les pattes d’Oscar, précise qu’elles ont coûté environ 2.000 livres (2.996 dollars, euros), sans compter l’intervention chirurgicale, précise AP.Les nouvelles pattes arrière d’Oscar devraient lui permettre de récupérer les mouvements qu’il pouvait effectuer avant l’accident, et il a déjà commencé à s’entraîner. Techniquement parlant, Oscar n’est pas «à moitié robot», mais cela n’a pas empêché les médias de le qualifier de premier «chat bionique» au monde. Malgré ses nouvelles capacités, les propriétaires d’Oscar affirment qu’il deviendra un chat d’intérieur quand il rentrera à la maison, ou du moins qu’il restera à l’écart des moissonneuses-batteuses.
«Il a beaucoup de chance», a estimé Mark Johnston, porte-parole de l’Association vétérinaire de Grande-Bretagne. «Fabriquer des membres artificiels pour un chat est une solution novatrice». Et de noter que si la planète compte bon nombre de chats et chiens «parfaitement heureux» de cavaler sur trois pattes, les animaux ayant perdu deux pattes ne s’en sortent habituellement pas aussi bien, et sont souvent euthanasiés, comme le rapporte le Huffington Post.
Le rêve de Maman.
10/05/10
Voilà deux mois que mes frères et moi avons ouvert les yeux. Nous habitons à 4 dans une forêt avec Maman. Il fait chaud auprès de Maman. L’air est chaud aussi. Maman partage le lait qui lui reste. Car Maman est très fatiguée : elle doit veiller sur nous, se retaper de notre venue au monde et chercher à manger pour elle. Même si elle ramène une grosse souris, nous sommes trop petits pour participer au festin. Maman essaie donc de bien manger et de nous en faire profiter quand nous têtons.
Maman nous a raconté une belle histoire un jour, pour nous endormir : là où elle habitait avant, elle avait tous les jours des caresses, une gamelle propre avec des bonnes croquettes, une couverture sèche et douillette pour dormir. Elle nous a confié que son plus grand rêve est que nous, ses 3 bébés, connaissions un jour cette vie de luxe. J’ai regardé Maman avant de m’endormir : elle regardait le ciel et faisait une prière pour une vie meilleure.
Ce midi, Maman est partie chercher à manger. Elle a pris soin de nous laisser à l’ombre d’un arbre. « Restez ensemble, mes bébés chéris, je reviens vite pour vous nourrir », nous a conseillé Maman. Nous sommes restés bien sages près de l’arbre, blottis tous les trois, les uns contre les autres : on ne voulait pas désobéir à Maman. On en a profité pour dormir. Quand je me suis réveillé, le ciel s’était assombri, puis s’est éclairci. J’avais faim. Mes soeurs aussi avaient faim. Maman était en retard. Elle avait sûrement du mal à trouver à manger. Le ciel s’est de nouveau assombri. On avait mal au ventre tellement on avait faim. Maman nous manquait. J’ai eu une idée et l’ai partagée avec mes sœurs : « et si on goûtait une feuille ? » Mais ça n’était pas facile à manger : têter le ventre de Maman est aussi bien plus agréable !
On a à nouveau dormi pour passer le temps. Ma sœur avait encore plus mal au ventre que nous deux. C’était la plus petite des bébés aussi. Maman n’est toujours pas revenue. Où es-tu Maman ?
Soudain, j’ai entendu un bruit qui nous a réveillés tous les trois : ça n’était pas Maman ! J’ai eu très peur. Je n’avais jamais vu ça : c’était un homme ! Il a regardé aux alentours pour nous aider à trouver Maman. Il n’avait pas l’air méchant mais nous n’étions pas très rassurés. Il nous a soulevés de terre et nous a pris dans ses bras. Etait-ce le début du rêve de Maman ?
Cet homme au gros cœur nous a confiés à l’association Minouch’kat. Aujourd’hui, moi, c’est Berlioz, et mes sœurs répondent aux prénoms de Curieuse et Aquarelle. On n’a pas Maman avec nous mais on a plein de copains. L’un des copains ressemble fort à Maman : elle s’appelle Lagune et est là depuis longtemps. Ma sœur Aquarelle mange des médicaments tous les jours car elle est toujours très faible et a mal au ventre. On connaît désormais ce dont parlait Maman : une gamelle pleine, des caresses et une couverture sèche et douillette pour dormir.
Cependant, on se surprend à rêver d’autre chose : une famille rien qu’à nous ! Même séparés, même si on ne voit plus tous nos copains, ça n’est pas grave. On serait encore plus heureux qu’aujourd’hui !